Rivalité entre frère et soeur au jeu du docteur : la soeur convoite l’objet de son petit frère.
La vidéo présente les enjeux de rivalité entre frère et soeurs au jeu du docteur. La sœur aînée veut garder la maîtrise du jeu. Cependant, le petit frère espiègle a plus d’un tour dans ses poches pour déjouer la situation.
L’aînée revendique la maîtrise du jeu :
–Dans un premier temps, Camille, 4 ans et 11 mois, veut absolument avoir le rôle du médecin et souhaite que sa soeur devienne sa patiente. Toutefois, cette dernière semble avoir d’autres désirs et cherche à s’emparer des objets dans la boîte à jouets. Grâce aux paroles apaisantes de sa mère, hors champ, l’aînée accepte de partager les instruments du médecin mais elle refuse de jouer avec ses frères et soeurs. C’est la poupée, impassible par nature, qui fera tiers et permettra de tempérer la frustration. En effet, les sentiments de rivalité sont à fleur de peau au sein de la triade.Le petit frère, espiègle, joue des tours à sa soeur :
–Tandis que Adèle, 20 mois, investit répétitivement le stéthoscope, Baptiste, son frère jumeau, cache dans son dos le thermomètre. En effet, il cherche ainsi à empêcher Camille, 4 ans 11 mois, de l’attraper. Il manifeste ainsi son désir d’emprise sur cet objet. Et par là même revendique sa place au sein du jeu.Derrière la trêve, un désir de vengeance camouflé :
–Progressivement, Baptiste parvient à ses fins et entre dans le jeu en proposant à sa soeur un objet de substitution : la pompe à désinfecter. Néanmoins, il tente discrètement de prendre à son aînée la poupée en signe de vengeance de ne pas être au centre de l’action. Finalement, il réussit à renverser la situation en devenant le centre d’attention de Camille qui lui jalouse son objet, la pipette. Cet objet est particulièrement investi par Baptiste parce qu’il lui rappelle symboliquement le plaisir de la têtée.Les Enfants sont Créateurs de leur histoire
–Dans les interactions, la jalousie est incontournable. Elle peut être pondérée par l’investissement de nouveaux jouets et par les paroles de la mère qui tempèrent le climat de tension.